“Sob a Bênção do Rosário” O Sincretismo Religioso – Fé e Tradição de um Povo.

Exposição composta de 16 fotos no formato de 3 0 x 45 com fotos do Congo do Espírito Santo e a Congada em Minas Gerais.

Fotos:  Marcelo Sputnik – Curadoria:  Leticia Araújo Barbosa

Congo Capixaba – Barra do Jucu – Vila Velha – ES

Congado Mineiro – Belo Horizonte – MG

Nesta festa, se louva Nossa Senhora do Rosário, São Benedito e Santa Efigênia, lembrando da proteção que esses santos deram aos escravos negros. Em algumas congadas, se recorda a figura de Chico Rei e da luta entre cristãos e mouros.

Congada, congado ou congo, é uma expressão cultural e religiosa que envolve o canto, dança, teatro e espiritualidades cristã e de matriz africana.

Nestes festejos, se louva Nossa Senhora do Rosário, São Benedito e Santa Efigênia, lembrando da proteção que esses santos deram aos escravos negros. Em algumas congadas, se recorda a figura de Chico Rei e da luta entre cristãos e mouros.

A congada é celebrada de norte a sul do Brasil. Não há um dia fixo, mas , costumam ser escolhidos para a festejo os meses de maio e outubro são consagrados a Nossa Senhora do Rosário. Em algumas partes do Brasil, como no Espirito Santo, o Congo é celebrado em dezembro, com a Fincada de Mastro de São Benedito e janeiro, com a Retirada do Mastro.

O Sincretismo Religioso – Fé e Tradição de um Povo

O sincretismo religioso é um fenômeno cultural que ocorreu em diferentes regiões do mundo, e que resulta na mistura de diversas crenças e práticas religiosas. No Brasil, um dos exemplos mais claros de sincretismo religioso ocorre na união de santos católicos com divindades africanas. Esse processo foi realizado na época da Colonização Portuguesa e da chegada dos Escravos Africanos no Brasil.

Nesse período, os africanos foram forçados a abandonar suas práticas religiosas e adotar a religião católica. No entanto, em segredo, eles continuaram a manter e praticar suas antigas crenças. Foi então que ocorreu um interessante processo de sincretismo religioso, no qual santos católicos se fundiram com divindades africanas, criando uma nova forma de devoção.

Esse sincretismo religioso deu origem a uma nova forma de religiosidade que resistiu ao passar do tempo e às adversidades históricas. A mistura de santos católicos com divindades africanas resultou em uma religião que se caracteriza pela força de seus rituais e pela profunda devoção que seus seguidores sentem por suas divindades.

Isso permitiu que muitos africanos e afrodescendentes mantivessem viva sua ligação com suas raízes culturais e religiosas, apesar das tentativas da colonização e colonizadores de apagar essa memória.

Em conclusão, o sincretismo religioso dos santos católicos com as divindades africanas é um sinal da capacidade das culturas de se fundirem e criarem novas formas de expressão religiosa.



Outras Participações na Europa

Sputnik, já participou de outras exposições e festivais na Europa.

Em 2005, no Ano Brasil na França durante o Festival “Les Arts Dînent à l’Huile.”

Onde participou de uma exposição coletiva, ilustrando o trabalho da Historiadora Adriane Santos,com o tema: “Péche Artisanate de Sardines”.

Participou também como músico da Banda de Mestres do Congo da Barra do Jucu – ES.

Devido a repercussão de seu trabalho fotográfico em 2006 recebeu o convite para uma exposição solo no Museu “Le Port-Musée”.

O tema da exposição retratava “A Vida de Comunidades Ribeirinhas do Rio Doce”, durante o “Fêtes Maritimes” de Douarnenez.


L’OBS
CULTURE

“Les Arts Dînent à l’Huile” façon Brésil
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Le festival “Les Arts Dînent à l’Huile” de Douarnenez prévoit du 29 au 31 juillet la “découverte d’un autre Brésil”, avec du Hip hop des favelas, percussions et sons électroniques.

Par L’Obs
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Publié le 09 août 2005 à 07h38
Temps de lecture 1 min
Le festival “Les Arts Dînent à l’Huile” de Douarnenez qui débute vendredi 29 juillet aura cette année pour invité Barra do Jucu, petit port de l’Etat brésilien d’Espirito Santo, pour une “découverte d’un autre Brésil”, selon les organisateurs.
Après Essaouira (Maroc), Marseille, Sétubal (Portugal), Saint-Louis (Sénégal), le festival de la petite cité sardinière propose notamment pendant trois jours pour sa 8ème édition une découverte du Hip hop des favelas, avec percussions et sons électroniques.
Parmi les têtes d’affiche, Silvério Pessoa et un hommage au forro, culture populaire des chants et danses des travailleurs, dans une composition qui ne néglige pas les influences hip hop, rock et électro.
Le groupe Z’Africa Brazil, valeur montante de la nouvelle scène rap brésilienne évoquera les problèmes “d’une jeunesse défavorisée, coincée entre la répression policière et les tout puissants trafiquants des favelas”, tandis que la chanteuse Renata Rosa à la rabeca (violon brésilien) interprétera tantôt des compositions originales tantôt des musiques populaires.

Sur les traces de la sardine

La Bretagne sera représentée par le groupe de reggae de Douarnenez FDB, trois filles du bord de mer accompagnées par les musiciens du collectif Penn Ar Dub pour un reggae au son de l’accordéon sur des airs de gavotte.
Festival pluridisciplinaire, mêlant musiques actuelles et traditionnelles, arts de la rue et spectacles jeune public, cirque et danse, projections et expositions, les “Arts dînent à l’huile” proposent depuis 1998 de naviguer sur les traces de la sardine et de l’imaginaire qui l’entoure.

https://www.nouvelobs.com/culture/20050727.OBS4519/les-arts-dinent-a-l-huile-facon-bresil.html

Les Arts Dînent à l’Huile brésilienne
Publié le 27 juillet 2005 à 00h00

festivalDe vendredi à dimanche, l’association Les Arts Dînent à l’Huile présente son festival d’été à Douarnenez.
festivalDe vendredi à dimanche, l’association Les Arts Dînent à l’Huile présente son festival d’été à Douarnenez. Elle poursuit ses échanges culturels avec d’autres ports sardiniers du monde. Cette année, c’est Barra do Jucu, au Brésil, qui est à l’honneur.Après Essaouira (Maroc), Setubal (Portugal) ou encore Saint-Louis (Sénégal), c’est au tour de Barra do Jucu de répondre favorablement à la petite annonce douarneniste : «Port sardinier breton invite port sardinier du monde». Barra do Jucu est un petit port brésilien de l’Etat d’Espirito Santo, à l’écart des grands circuits touristiques mais riche d’une vie culturelle intense. On en prendra la mesure de vendredi à dimanche à Douarnenez où Barra do Jucu dépêche une délégation d’artistes. Quelques-uns de leurs compatriotes actuellement en tournée en France à l’occasion de l’année du Brésil, des artistes d’ailleurs (Bénin notamment) et de Bretagne complètent ce huitième plateau estival concocté par l’association des Arts Dînent à l’Huile. Ses membres démontrent une fois de plus qu’ils restent fidèles à leurs principes édictés dès 1997 : « Promouvoir des rencontres culturelles originales, fondées sur l’échange, la découverte et la diversité à travers des événements festifs et tout public». Le coeur du festival va battre sur le port du Rosmeur.

Vendredi 29

De 19 à 22 h .- Soirée d’ouverture avec repas brésilien et concerts gratuits des formations suivantes : Banda de Congo.- Elle vient de Barra do Jucu populariser le congo, un mélange de percus africaines, de chants portugais et de rythmes indiens. Fanfare Eyon’le.- Le big band de cuivres et percussions béninois mêle rythmes africains et musiques brésiliennes. Il interviendra pendant les trois jours du festival. Mandala Sextet.- Les musiciens de Redon brassent trad’, jazz, groove et hip hop. Zé Maria.- Rock et électronique sont les guides d’un voyage actuel à travers les musiques brésiliennes. Avec la chanteuse Sanny Lys.

Samedi 30

Animations de rue le matin et marché des arts mélangés l’après-midi. Le site payant du festival sur le port ouvre à 15 h et propose : 15 h.- Pipoca (contes brésiliens pour enfants), Sergio Torrente (un Brésilien manipulateur d’objets) et des Dj’s à Lolotte. 15 h.- Ateliers d’arts plastiques et spectacle clownesque de théâtre-cirque avec la compagnie brésilienne Circo Teatro Capixaba. 18 h.- Sur la scène en plein air : Trio Vira Lata.- Le groupe de Sao Paulo balance entre jazz, choro et musique contemporaine. Fanfare Eyon’le.- Voir vendredi. Scotchy Dub.- Le quatuor brestois défend un électro-dub puissant et énergique. 20 h 30.- Sous le grand chapiteau : Terra Musical.- Le Trio Vira Lata et le trio breton Kej cueillent le fruit sucré et juteux de leur rencontre-création, passerelle solide et colorée entre leurs deux cultures. Silverio Pessoa.- Le Brésilien rend un hommage moderne au forro, ce style des bals populaires enflammés du Nordeste. Il immerge les chants et danses des travailleurs dans des influences hip hop, rock et électro, héritées du mouvement mangue-beat. Z’Africa Brasil.- Hip hop à la mode de Sao Paulo. Dj Blue.- Le Breton mixe breizh’n bass et samba jungle.

Dimanche 31

Le marché des arts mélangés rouvre de 14 h à 22 h. 15 h.- Le site payant du festival devient accessible. Lolotte et l’Espace Enfants y accueillent les mêmes animations et activités que la veille, avec en plus un stand de maquillage pour les plus jeunes. 16 h 30.- Sur la scène en plein air : Trans@t lance un bal forro tout en prodiguant des cours de danses aux amateurs. Voltair.- Les Dj’s résidants de la Favela Chic offrent leur relecture du son brésilien. 18 h.- Carnaval ! Dans la ville des Gras, le défilé s’annonce grandiose avec, en piste, la Batucadouarn’, Vitor Lopes, Marcelo Costa, des danseuses brésiliennes en tenues de circonstance, des marionnettes, « Cavalo Marinho»… 20 h 30.- Sous le grand chapiteau : Renata Rosa & Zunito Da Mata.- La formidable chanteuse et ses compagnons font tanguer la samba de coco. FDB & Djambi.- Une autre rencontre-création Bretagne / Brésil. FDB, ce sont trois filles des bords de mer qui viennent de remporter le tremplin des Jeunes Charrues ce week-end à Carhaix. Les musiciens du collectif Penn Ar Dub apportent leur contribution à leur reggae iodé et cuivré aux reflets de gavotte. Les Brésiliens de Djambi s’expriment eux aussi à travers le reggae. Ils lui donnent naturellement des accents de samba. La fusion des deux groupes promet de faire chalouper le public. Surdo Reyes.- Dj Sony et ses percussionnistes toulousains vous invitent à partager la «Samba Funk Experience».

Et aussi

Nombreuses animations éclatées (dont de la sérigraphie sur crêpes…) pendant toute la durée du festival. Des expositions sont également au programme des Arts Dînent à l’Huile : «Regards Nordestins» de la photographe Sandrine Landais à La Friche (02.98.92.26.85) jusqu’au 31 juillet ; «Images et significations de la pêche à la sardine dans l’Etat d’Espirito Santo» jusqu’au 12 août dans le hall de la mairie.Douarnenez (29) Les Arts Dînent à l’Huile vendredi 29 (gratuit), samedi 30 et dimanche 31 juillet (un jour : 12 €; forfait deux jours : 20 €; gratuit pour les moins de 12 ans). Rens. 02.98.92.27.13. Site internet : www.lesartsdinent.com

https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20050727&article=10378828&type=ar

Critique
A Douarnenez, les Arts dînent à l’huile à la sauce tropicale.
Pour sa 8e édition, le festival breton a invité un port de l’Etat d’Esperito Santo et des fleurons de la scène alternative brésilienne.
par Pierre-Henri Allain
publié le 1er août 2005 à 3h10
Douarnenez envoyé spécial

Fidèle à sa tradition, le festival des Arts dînent à l’huile de Douarnenez, pour sa huitième édition, s’est de nouveau révélé à la fois décalé et pertinent. En cette année du Brésil, le port sardinier breton avait invité son homologue de Barra Do Jucu, petit port de l’Etat d’Esperito Santo, entre Bahia et Rio de Janeiro.

Ukulélé branché. Cela a été surtout l’occasion de présenter quelques fleurons de la scène alternative brésilienne, entre tradition et modernité. Mélangeant les rythmes traditionnels du forró, cette sorte de rock rural du Nordeste magnifiant le quotidien des coupeurs de canne à sucre, au hip-hop et aux musiques électroniques, Silverio Pessoa, entouré de cinq musiciens, s’est ainsi montré sur scène d’une redoutable efficacité. Entre accordéon, cavaquinho, cet ukulélé branché sur pédale Wah Wah, basse à six cordes et sampler diffusant des bouts de chants de maîtres du forró, cet ancien adepte du mangue-beat installé à Recife, n’a eu aucun mal à conquérir son public.

«Nous faisons partie de cette nouvelle scène qui montre que le Brésil, ce n’est pas seulement la samba et Rio de Janeiro, résume l’intéressé. A Recife, elle se développe car c’est un endroit où se croisent tous les courants culturels du pays. C’est aussi un point de confluence de différentes migrations et nos chansons parlent de cela, d’un peuple essentiellement rural qui s’urbanise et est en pleine mutation.» Sous la toile du grand chapiteau dressé au bout du quai du port de Rosmeur, où sont amarrés les derniers bateaux sardiniers de Douarnenez, Silverio Pessoa, avec ses allures de Frank Zappa période Mothers of Invention (il a d’ailleurs dédié l’un de ses albums au compositeur californien) passe allégrement d’une ambiance de bal rural, au rap le plus débridé.

Avant lui, c’est un autre aspect de ce festival initiateur de rencontres qui était mis en valeur avec la prestation de Terra Musical, mélange de musiciens brésiliens et bretons, spécialement réunis pour l’occasion. Ou comment marier une marche bretonne avec des rythmes d’outre-Atlantique, un air de gavotte et les accents d’un harmonica venu de São Paulo.

Sérigraphie sur crêpes.

Les Arts dînent à l’huile, toutefois, ce n’est pas seulement de la musique. Mais aussi des contes, des spectacles pour enfants, un manège, une impayable dame-pipi et sa «vater-caravane», les performances les plus étranges (de la sérigraphie sur crêpes !) ou des créations plastiques inédites.

Venu de Barra do Jucu, Sergio Torrente, artiste multiforme, s’est ainsi investi durant quinze jours à Douarnenez pour rassembler toutes sortes de matériaux de récupération et réaliser, avec des enfants et des plasticiens, des personnages fantastiques réunis dans un éphémère «musée de la marionnette». Où l’on a pu voir entre autres une femme avec une tête d’aspirateur et son compagnon avec un grille-pain en guise de bouche.

Tout le festival, avec ses moyens modestes (180 000 euros de budget), est d’ailleurs un peu à cette image : réalisé avec trois bouts de ficelle, mais beaucoup d’énergie et d’inventivité. Parfois franchement foutraque, mais aussi pointu.

Mixant bossa nova, jungle et airs traditionnels, la prestation de DJ Blue, une jeune artiste bretonne à qui l’on doit l’invention du concept de «Breizh’n’Bass» ­ était encore là samedi soir pour le prouver, tandis qu’on attendait dimanche, en clôture, le concert de Renata Rosa, pendant féminin et nordestin de Silverio Pessoa.

https://www.liberation.fr/culture/2005/08/01/a-douarnenez-les-arts-dinent-a-l-huile-a-la-sauce-tropicale_528161/

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